Taux du prélèvement à la source, revalorisation du salaire minimum, hausse du prix des timbres ou baisse de celui du gaz etc. : le 1er janvier a, comme chaque année, réservé son lot de changements. Également concernés, les parents faisant appel à un.e assistant.e maternel.le, une garde à domicile ou ayant recours à une micro-crèche, qui voient en 2020 les modalités d’attribution du complément libre choix du mode de garde (CMG) évoluer. Il y a encore quelques semaines, cette aide était divisée par deux au troisième anniversaire de l’enfant. Plutôt désavantageux pour les familles dont les bambins étaient nés avant septembre… Sans oublier que, « techniquement », la procédure était assez complexe : déclaration mensuelle des heures travaillées via Pajemploi, versement de salaire directement à l’employé.e, réception de la CMG dans les deux semaines, puis prélèvement des charges et cotisations sociales par Pajemploi un à deux mois plus tard dans le cas d’une nounou à domicile. Un vrai parcours du combattant.
Fini les avances !
Largement facilitée, la nouvelle procédure demande aux parents de déclarer les heures travaillées entre le 25 du mois et le 5 du suivant. La suite ? Et bien c’est tout, puisque c’est Pajemploi qui prend alors la main et verse le salaire trois jours plus tard à l’employé.e, ce dernier n’ayant plus qu’à aller prélever son « restant dû » (salaire, charges et cotisations CMG) sur le compte de la famille 48 heures plus tard. Au-delà de sa simplification, la démarche a également le mérite de ne plus obliger les foyers les plus modestes à avancer le montant du CMG et donc, potentiellement, à faire une croix sur les modes de garde individuels. Du côté des intervenants, c’est l’assurance de voir son salaire sécurisé.