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Achat / vente d'un véhicule : une affaire de précaution

Que l’on soit acheteur ou propriétaire, rien ne doit précipiter la transaction entre deux parties qui, avant de penser à conclure, doivent prendre certaines dispositions. Focus sur les pièges à éviter et la façon d’assurer ses arrières lorsqu’on vend ou achète un véhicule d’occasion.

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Éplucher le contrôle technique

Le futur ex-propriétaire doit effectuer lui-même le contrôle technique (il s’évite ainsi la possibilité d’un acheteur invoquant un vice caché suite à un contrôle qu’il aurait lui même effectué), puis le partager avec l’acheteur. Pour ce dernier, les petits défauts constatés seront autant d’alertes sur les frais d’entretien à envisager à l’avenir. En cas de doute et s’il ne dispose pas d’un expert en mécanique dans son entourage pour effectuer un diagnostic, l’acquéreur pourra souscrire à une protection juridique, qui sera son meilleur atout pour se défendre en cas de recours

Vérifier le certificat de situation administrative (ou de non gage)

C’est l’autre document incontournable que l’acheteur doit exiger, cette fois-ci dans le but de s’assurer de l’absence de procédure d’opposition à la vente (amendes impayées, véhicule gagé acquis en crédit-bail).

La carte grise ? On ne copie pas !

Véritable carte d’identité du véhicule, la carte grise ne doit pas faire l’objet d’une copie. Si besoin, le vendeur préférera en effet indiquer les informations nécessaires qui y figurent, et donc échapper à toute utilisation frauduleuse...

Le chèque, ça se check !

S’il a beau rester le moyen de paiement le plus fiable, le chèque de banque doit tout de même être « osculté » dans les grandes largeurs, à commencer par le filigrane (avec un motif intégré au papier et non pas imprimé sur celui-ci) visible à l’œil nu par transparence au dos du chèque. Le vendeur s’attardera ensuite au fait que la mention « chèque de banque » soit bien bordée en haut et en bas par des flammes rayées et, de part et d’autre, par deux semeuses. La validité du chèque pourra être vérifiée en consultant l’établissement émetteur. Pour éviter les éventuels imprévus, l’acheteur peut souscrire à une garantie mécanique, toujours bienvenue pour couvrir les mauvaises surprises dans les mois suivants l’acquisition (pannes, etc.).

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