Trouver un emploi n'est pas toujours chose aisée. Cette démarche l'est encore moins par temps de crise économico-sanitaire et de confinement. Les entreprises étant elles-mêmes en proie à des difficultés financières, les recrutements sont loin d'être à l'ordre du jour. Heureusement, si vous êtes demandeur d'emploi, quelques assouplissements ont été prévus.
Des règles de l'assurance chômage plus flexibles
Si vous bénéficiez d'une allocation chômage d'aide au retour à l'emploi plus connue sous le nom d'assurance chômage ou d'ARE, peut-être redoutez vous que cette aide ne prenne fin alors que trouver un emploi par temps de pandémie relève parfois du parcours du combattant. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Si pour pallier cette difficulté, l'exécutif avait pris la décision – lors du premier confinement - d'allonger vos droits à l'ARE si vous étiez en fin de droits entre le 1er mars et le 31 mai 2021, d'autres assouplissements ont depuis vu le jour.
Autre assouplissement mis en place : celui qui porte sur les conditions de démission dite "légitime". L'allocation chômage est en effet désormais ouverte à toute personne ayant démissionné avant le début du premier confinement pour reprendre un emploi sans que cette dernière ne soit contrainte de justifier de 3 années d’affiliation à l’assurance chômage (ce qui était le cas avant la crise), ni qu'elle ne fasse part d’une embauche effective.
Coté indemnisation, sachez que pour celles et ceux qui étaient concernés par une mise en place de la dégressivité de leur allocation, peuvent voir cette période décalée de quelques mois compte tenu de la situation. Le délai de 6 mois à l’issue duquel l’allocation est réduite de 30% ayant été suspendu pendant toute la durée de la crise.
Bon à savoir
Depuis le 1er août 2020, le nombre minimum d'heures ou de jours travaillés pour pouvoir percevoir des allocations chômage a été revu à la baisse, passant à 88 jours travaillés (soit 610 heures ou 4 mois de travail) contre 6 mois auparavant.
Chômage partiel : quelles règles d'indemnisation ?
Autre cas, autre dispositif. Si vous êtes toujours en poste mais que votre employeur se voit contraint de baisser le rideau durant cette nouvelle période de confinement, vous avez le droit de bénéficier du chômage partiel, tout comme lors du premier confinement.
Dans tous les cas, cette période d'instabilité financière liée à votre activité constitue l'occasion de vous renseigner auprès de votre conseiller bancaire pour optimiser la gestion de votre budget au quotidien et vous aider, le cas échéant, à y voir plus clair.
Exemple
Si vous êtes salarié, cette prise en charge s'élève à 84% de votre salaire net avec un reste à charge de 15% pour votre employeur. Une prise en charge qui aurait dû être revue à la baisse pour passer à 72% dès le 1er novembre 2020 mais qui finalement se maintient compte tenu de la progression fulgurante de l'épidémie.
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