Depuis qu’il a quitté Paris pour retourner dans sa Bretagne natale, David effectue régulièrement plusieurs allers-retours par mois vers la capitale pour y croiser ses clients. Problème : les déplacements de cet architecte sont souvent prévus à la dernière minute, ce qui l’empêche de profiter de billets de train ou d’avion au meilleur prix. La voiture étant devenue son moyen de transport n°1, il a fait le choix du covoiturage : « j’utilise mon véhicule une fois sur deux. Le reste du temps, je deviens passager d’un autre covoitureur ». Si David met logiquement en avant le fait que son aller-retour peut aisément lui couter deux à trois fois moins cher que les quelques 120 € qu’il devrait débourser en voyageant seul, il affirme être devenu un adepte du covoiturage avant tout pour l’humain. « On rencontre des tas de gens différents. Certains sont mêmes devenus des amis et même des clients que j’ai conseillé pour les travaux de leur maison ». Autant de bonnes raisons qui sont allées jusqu’à le convaincre d’embarquer à bord deux à trois personnes lorsqu’il part rendre visite à sa famille dans le sud de la France.
Trajets du quotidien
Avec plus de 10 millions de trajets longue distance effectués chaque année*, le covoiturage est désormais plus qu’un simple plan B. Cela concerne d’ailleurs de plus en plus de voyageurs du quotidien. Là encore, David répond à l’appel : « il n’est pas rare que je me rende au bureau avec deux personnes qui habitent et travaillent dans le même quartier que moi », se satisfait celui qui retrouve parfois ses compères sur une des nombreuses aires de covoiturage de l’Hexagone. Pratique, économique, synonyme de belles rencontres et de partage, le covoiturage rime aussi avec geste pour la planète. « Mes compagnons de route et moi habitons dans un quartier assez mal desservi par les transports en commun. En parcourant ensemble les 10km aller-retour qui nous séparent de nos lieux de travail respectifs, nous économisons en moyenne 100km par semaine », reprend David. Un geste non négligeable pour lutter contre la pollution. Les bonnes discussions en plus.
* Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, 2018