Proche dépendant : comment lui garantir des revenus réguliers ?

La perte d’autonomie a souvent un coût non négligeable. Des aides financières et des placements judicieux permettent d’y faire face.

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Selon l’édition 2018 de l’Observatoire de la Mutualité Française, les personnes âgées les plus dépendantes doivent régler 2 000 euros en moyenne dans un établissement et jusqu'à 4 000 euros à domicile (3250 euros en moyenne) en particulier lorsque leur état de santé exige une présence constante pour pallier leur perte d'autonomie.

Des revenus réguliers sont donc nécessaires pour financer ce restant à charge et envisager l’avenir sereinement.

Les aides financières

Si votre proche vit chez lui, il peut tout d’abord bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA).
Versée par le conseil départemental, l’APA aide à payer les dépenses (aide à domicile, matériel, fournitures pour l’hygiène, portage de repas, travaux pour l’aménagement du logement, etc.) qui lui permettent de continuer à vivre chez lui.
Pour bénéficier de l’APA, il doit être âgé de 60 ans ou plus, résider en France et avoir une perte d’autonomie mesurée à l’aide de la grille Aggir. Seuls les GIR 1 à 4 ouvrent droit à l’allocation personnalisée d’autonomie.  

S’il ne peut pas bénéficier de l’APA, votre proche peut bénéficier de l’aide-ménagère à domicile.
N’hésitez pas à solliciter sa caisse de retraite et pensez aux aides au logement versées par la CAF sous conditions de ressources. Sachez que votre proche peut aussi bénéficier d’aides à l’adaptation de son logement et d’un crédit d’impôt pour l'emploi à domicile ou le recours à un service à domicile. Les mairies ou les conseils départementaux peuvent aussi être sollicités tout comme les complémentaires santé dans le cadre de leur politique d’action sociale.

Si votre proche réside dans un établissement, il peut aussi bénéficier sous certaines conditions de l’APA, de l’ASH (aide sociale à l’hébergement) versée par le conseil départemental, d’une aide au logement ou de déductions fiscales. Il peut ainsi bénéficier d’une réduction d’impôts égale à 25% des sommes réglées avec un plafond de 10 000 € par an.

Les placements et investissements

De nombreux placements permettent aussi d’obtenir des revenus réguliers.

En ce qui concerne les placements financiers, privilégiez l’assurance vie qui propose des rémunérations supérieures aux livrets d’épargne. Une fois le contrat ouvert, le titulaire peut, à tout moment, effectuer des retraits en bénéficiant d’une fiscalité intéressante car seuls les intérêts inclus dans chaque retrait sont taxés.

Afin d’anticiper l’éventuelle perte de facultés de votre proche, n’oubliez pas de faire établir une procuration lors de la rédaction du contrat.

Pour compléter ses revenus, vous pouvez aussi miser sur l’immobilier en achetant des parts de sociétés civiles de placement dans l’immobilier (SCPI) si vous voulez investir à un horizon de plus 10 ans car les frais de souscription sont assez élevés. Offrant des rendements très intéressants, ces placements permettent d’obtenir des revenus réguliers car la SCPI distribue une quote-part des loyers encaissés.

Autre option, l’investissement dans l’immobilier locatif. Privilégiez les petites surfaces dans les grandes villes car en cas de besoin vous pourrez revendre facilement et rapidement le bien en question.

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