Engagement, maturité, financement : zoom sur la RSE des PME-ETI

Infographie

  • rse
  • financement

Pistes de développement pérenne, nouvelles activités, financements innovants, la RSE est bien plus qu’une liste d’exigences réglementaires. Comment les PME et ETI pratiquent-elles la RSE ? Quels sont leurs axes de progression ? Réponses avec le Baromètre RSE mené par la Banque de Financement et d'Investissement de La Banque Postale*$. 

  • Baromètre réalisé par la Banque de Financement et d’Investissement de La Banque Postale à partir d’une étude menée auprès de 182 entreprises dont 60 % de PME et 40 % d’ETI entre le 5 février et le 16 novembre 2022.

L’engagement des PME et ETI en matière RSE est bien réel. Au vu des résultats du baromètre RSE Entreprises de La Banque Postale*$, on peut parler d’un passage important à l’action avec, toutefois, des maturités très différentes : la taille de l’entreprise joue beaucoup. Ce passage à l’action se concrétise avant tout par un engagement environnemental, un domaine soumis à des exigences réglementaires qui contraignent les grandes entreprises et les ETI mais dans une moindre mesure les PME. Autre apport du baromètre : la prise en compte de l’impact environnemental se concentre avant tout sur l’empreinte carbone. Ainsi, le bilan carbone est l’outil privilégié des entreprises qui ont engagé un diagnostic RSE. Et côté engagements, les entreprises s’impliquent d’abord sur la réduction ou la compensation de leur intensité carbone (42 % des répondants). Une prise de conscience des PME/ETI qui va dans le bon sens car ce segment d’entreprises représente 30 % de l’empreinte carbone française (étude Bpifrance sur la TEE des PME/ETI).

Zoom sur les autres résultats du Baromètre RSE qui permettent d’identifier des axes d’amélioration des démarches RSE des PME/ETI.

  • Baromètre réalisé par la Banque de Financement et d’Investissement de La Banque Postale à partir d’une étude menée auprès de 182 entreprises dont 60 % de PME et 40 % d’ETI entre le 5 février et le 16 novembre 2022.

Infographie : Baromètre RSE entreprises de La Banque Postale

Axe de progression° 1 : investir pleinement l’environnemental

Les PME et ETI doivent dépasser la seule notion d’empreinte carbone et penser à l’efficacité énergétique, particulièrement celle des bâtiments. Cela peut se traduire par l’installation de panneaux solaires, par la souscription d’un contrat électricité 100 % vert, par la réduction de la consommation d’eau… La France dispose d’un outil innovant pour accompagner cette démarche, le Certificat d’Economie d’Energie. Ce système d’aide à l’investissement pour des travaux d’amélioration énergétique et de développement durable peut être utilisé tant pour le remplacement d’équipements que pour l’amélioration d’équipements ou de bâtiments existants : mise en place d’une enveloppe thermique sur les bâtiments, remplacement d’une chaudière au fioul par une chaudière à condensation, remplacement des luminaires par des luminaires LED… de nombreux travaux sont éligibles.

Axe de progression° 2 : intégrer la dimension sociale

Le baromètre social, c’est-à-dire l’administration d’un questionnaire remis de manière anonyme et confidentielle à l’ensemble ou à une partie des collaborateurs afin de mesurer leur perception de la vie courante et de la politique RH de la société, est peu utilisé. Seules 28 % des entreprises ayant utilisé un outil de mesure RSE ont eu recours au baromètre social. Mais d’autres outils de mesure de l’environnement social sont mobilisés, particulièrement ceux de suivi d’indicateurs comme les arrêts de travail ou la féminisation. En revanche, l’index égalité professionnelle, pourtant obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés, est peu répandu : seulement 44 % des répondants le réalisent. Par ailleurs, les engagements sociaux des entreprises prennent des formes variées : création de fonds de donation, charte de parentalité, charte de diversité…

Axe de progression° 3 : diversifier les actions RSE sur les moyens de production

Le potentiel RSE des moyens de production est bien identifié par les entreprises interrogées : 56 % d’entre elles ont une activité ou un processus de production qui répond à un enjeu environnemental. 80 % des répondants vont ou ont déjà investi dans ce sens avec comme première réalisation l’investissement dans une flotte automobile verte. Un premier pas qui peut être suivi par d’autres actions : achat d’électricité verte, production de biomasse, biocarburants, biogaz, mise en place d’un centre de déchetterie/recyclage, de lignes de production moins énergivores, et réduction des emballages, sont autant d’exemples d’engagements pris par les entreprises interrogées.

Axe de progression n° 4 : la gouvernance RSE

Seules 53% des entreprises indiquent que la RSE est intégrée à la gouvernance. Or la gouvernance est le levier d’impulsion et la condition d’un pilotage efficace d’une stratégie RSE. Cela peut donc expliquer le manque de stratégie RSE au sein des PME et ETI, où la RSE se traduit avant tout par des actions spécifiques et non par un plan de transformation global. Cette absence de stratégie RSE globale est dommageable, notamment en termes d’accès aux financements : le crédit à impact requiert une trajectoire RSE d’ensemble.

Pour construire une stratégie RSE, comprendre les freins et identifier les leviers propres aux spécificités de l’entreprise, les dirigeants ont tout intérêt à s’appuyer sur un partenaire bancaire tel que La Banque Postale. La Banque Postale est très investie et reconnue sur ce terrain. Elle peut proposer des conseils, de l’accompagnement et identifier les financements les plus pertinents, parmi lesquels : le crédit-bail mobilier vert, le prêt vert, le crédit à impact (en savoir plus sur ces financements).

Solutions associées

Maîtriser votre impact carbone

Pour vous accompagner dans l'estimation et la réduction des gaz à effet de serre, nous nous associons à Carbo, greentech française spécialisée dans l'empreinte carbone.

Articles associés

(1) Baromètre réalisé par la Banque de Financement et d’Investissement de La Banque Postale à partir d’une étude menée auprès de 182 entreprises dont 60 % de PME et 40% d’ETI entre le 5 février et le 16 novembre 2022.