Locaux, équipement ou comportement : toutes les dimensions d’une entreprise peuvent donner lieu à des économies d’énergie. Le remplacement des ampoules à incandescence par des LED permet ainsi une réduction de 90 % de la consommation d’énergie ; l’équipement en ordinateurs portables est aussi à privilégier puisqu’ils consomment 50 à 80 % d’énergie de moins que les postes fixes. Installer un boitier servant à délivrer un score écologique de conduite sur le moteur du véhicule d’entreprise incite à l’écoconduite, laquelle peut générer 20 % d’économie d’énergie. Des gestes simples et efficaces qui ne sont pas tous utilisés voire connus des dirigeants d’entreprise. Premier intérêt de la Charte des bonnes pratiques de CroissancePlus : elle s’appuie sur le témoignage de dirigeants adhérents ou partenaires sur les actions conduites au sein de leur société, le contexte de celles-ci et notamment la conduite du changement et les résultats obtenus.
De nombreuses actions avec une double efficacité (facture et transition écologique)
Pour réduire la consommation d’énergie tout en favorisant la transition écologique de leur structure, les dirigeants ont à leur disposition beaucoup d’actions qu’ils méconnaissent souvent, qu’ils estiment inadaptées ou impossibles à mettre en œuvre ou dont ils ne mesurent pas bien l’efficacité.
La Charte récemment publiée par le réseau d’entrepreneurs de croissance, pour aider les entreprises à actionner les leviers qui leurs sont le plus utiles, contextualise chaque action et met le plus souvent en regard des résultats ou objectifs chiffrés. Ainsi l’application de peinture blanche (solution de Cool Roofing) sur les toits des bâtiments avec un retour sur investissement en 4 ans, permet de réduire de 20 % à 40 % la consommation d’énergie en été concernant la climatisation. Une solution à retenir plutôt pour les bâtiments industriels.
D’autres dirigeants, par le partage des actions qu’ils ont réalisées, rendent possible ce qui peut paraitre inaccessible à d’autres (à l’instar du télétravail avant la crise sanitaire) :
- la promotion du moindre recours aux véhicules d’entreprise, en mettant à disposition des vélos électriques ou en rendant obligatoire le trajet en train pour tout voyage de plus de 200 kms,
- l’autoproduction d’énergie avec le déploiement de panneaux photovoltaïques,
- la limitation du stockage de données par les collaborateurs.
À noter
La Charte des bonnes pratiques ne se limite pas à présenter des actions en tant que telles. Elle aborde aussi leur financement, rappelant utilement que certains investissements peuvent se faire via les certificats d’économie d’énergie (CEE) par exemple. Autre dimension présente : le cadre réglementaire avec notamment les obligations liées au décret tertiaire.
Une Charte de bonnes pratiques qui diffuse aussi une culture « énergétique »
Ce recueil de gestes simples, auquel La Banque Postale, partenaire de CroissancePlus, s’est associée en partageant ses bonnes pratiques, vise l’efficacité et la simplicité. En 10 pages, il permet de découvrir le champ des possibles, leurs intérêts respectifs et les aides liées, mais aussi d’acquérir une culture essentielle à une réduction de la consommation énergétique.
On y apprend par exemple que :
- le chauffage représente plus de 50 % des dépenses en énergie des bureaux, notamment dans les bâtiments anciens,
- 20 mails et 1 km en voiture ont le même impact énergétique,
- la pollution numérique est constituée à 80 % par la production des appareils (ce qui donne une vraie pertinence aux équipements reconditionnés),
- 75 % de la consommation des équipements énergétiques ont lieu en période d’inactivité.
Bon à savoir
Pour lire l'intégralité de la Charte, cliquez ici.
Autant d’éléments (et bien d’autres) qui figurent dans la Charte proposée par CroissancePlus et qui seront utiles pour bâtir une stratégie performante de réduction de la facture et de transition écologique.
