Les deux-tiers des ETI françaises sont contrôlées majoritairement par des capitaux français et 70 % de ces dernières ont un actionnariat familial. Les petites et moyennes entreprises sont aussi en grande majorité familiales. Or, leur cession est complexe : sur environ 68.000 entreprises à céder, 17.000 disparaissent chaque année, faute de repreneurs. Et la pandémie liée à la Covid-19 a accentué ces difficultés : les cessions ont baissé de 16 % en 2020 par rapport à 2019.
- Dans près de 70 % des cas, la transmission familiale a été l’unique solution envisagée pour reprendre l’entreprise, or cela représente moins du quart des cessions
- Au sein des ETI familiales, le successeur envisagé (qui peut être un membre de la famille) travaille dans la très grande majorité des cas déjà au sein de l’entreprise.
- Une transmission d’ETI s’inscrit dans le temps long, 6 à 10 ans en moyenne pour une ETI (étude KPMG).