On recense aussi au titre de la finance verte les crédits à impact, déjà évoqués, qui reposent sur une obligation de résultat et non pas une obligation de moyens. Citons aussi les EMTN (Euro Medium Term Notes) verts, qui reposent sur un document de programme relevant de la RSE (rendu public par l'émetteur, assisté par une banque arrangeur), qui définit les conditions d'émission des titres de créance liés (EMTN).
Enfin, il ne faut pas négliger la part d’autres dispositifs qui financent des projets parfois moins ambitieux mais très utiles pour initier une démarche de transition énergétique et qui s’adressent aux structures qui ne peuvent prétendre aux mécanismes présentées précédemment : prêts verts, certificats d’économie d’énergie (CEE), entre autres.
Reste que jusqu’à présent la transition énergétique se taillait la part du lion dans le financement durable, laissant par exemple de côté la biodiversité ou bien encore le social. Là aussi la crise sanitaire a rebattu les cartes : les social bonds en mars 2020 ont doublé par rapport à mars 2019, et ont même plus que triplé en avril, afin de répondre aux enjeux liés à la pandémie de Covid-19. À suivre…