Trois statuts existent pour le conjoint d’un dirigeant d’entreprise qui exerce une activité régulière au sein de cette entreprise : collaborateur, salarié ou associé. Chacun répond à des situations différentes et emporte des droits, des pouvoirs et des règles spécifiques (en la matière, Bpifrance a réalisé un tableau comparatif très complet pour expliquer le détail des différences). Ces statuts ne s’appliquent qu’au cas où le conjoint exerce de manière régulière au sein de l’entreprise. A défaut, par exemple si sa participation est spontanée ou irrégulière, son intervention relève de l’entraide familiale.
A noter que le chef d’entreprise doit déclarer, auprès du centre de formalité des entreprises (CFE) ou du guichet unique, l’activité professionnelle exercée de manière régulière dans l’entreprise par son conjoint, ainsi que le statut sous lequel le conjoint souhaite l’exercer (loi dite Pacte). À défaut d’une telle déclaration, le conjoint est réputé avoir exercé ou choisi le statut de conjoint salarié.