32 % des plus petites entreprises envisagent une augmentation de leur parc automobile dans les trois années à venir. Et très peu envisagent une réduction. Ces chiffres s’expliquent par deux raisons majeures : une hausse attendue de leur activité et la nécessité de fournir un moyen de déplacement à leurs employés.
Pour ces chefs d’entreprise qui souhaitent agrandir ou renouveler leur parc, plusieurs questions se posent. L’une d’elles concerne le type de propulsion du véhicule : en effet, 57 % des responsables de flotte déclarent utiliser au moins une technologie alternative, contre 30 % en 2020 et 42 % pour l’Europe. Et ils pourraient être 80 % à utiliser au moins une énergie alternative d’ici 3 ans.
Cet intérêt pour les véhicules à faibles émissions, essentiellement pour les véhicules légers, concerne désormais l’ensemble des entreprises, même les TPE. Pour preuve : en un an le segment des entreprises de moins de 10 salariés a vu ses intentions progresser de 26 points, se hissant à 57 %. Une tendance qui devrait croître puisque la vente des voitures émettant plus de 95 g de CO2/km (norme NEDC) sera interdite en 2030 (Loi Climat & résilience).