Simple, avec des formalités allégées, des obligations comptables et fiscales limitées, le régime de la micro-entreprise séduit les entrepreneurs en solo notamment pour tester leur projet ou lorsqu’ils exercent une autre activité.
Au niveau comptable, il suffit de tenir à jour un livre journal des recettes et un registre des dépenses.
Au niveau fiscal, point de TVA à collecter, le régime en franchise de base vous en dispense, tant que le chiffre d’affaires ne dépasse pas certains seuils. Le dirigeant est soumis à l’IR, avec ou sans prélèvement libératoire.
Le calcul des cotisations sociales est simplifié, leurs paiements intervient lorsqu’un chiffre d’affaires est généré.
Néanmoins, ce régime ne convient pas à toutes les activités : le commerce générant de gros volumes d’achats et reventes, les importations ou les activités nécessitant le recrutement d’un salarié en raison des limites de chiffres d’affaires (CA). Par exemple, pour les années 2024 (déclaré en 2025) et 2025 (déclaré en 2026), le CA annuel ne doit pas dépasser 188 700 € HT pour les activités de vente de marchandises, de vente à consommer sur place et de fournitures de logement et 77 700 € HT pour les prestations de service.