Si le soin est l’affaire des soignants, la santé est du ressort des territoires. On sait en effet que les inégalités sociales de santé s’enracinent dans les conditions de vie : le logement, l’alimentation, l’éducation, l’aménagement urbain, l’emploi, les mobilités, le respect de l’environnement, les loisirs… Autant de déterminants de la santé prise au sens large, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit comme un « état de complet bien-être physique, mental et social, ne consistant pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité. »
Or la crise sanitaire du Covid-19 réactualise fortement la nécessité de coordonner les politiques locales de santé. L’épidémie a en effet frappé de manière très inéquitable, ne serait-ce que par les grandes différences de surmortalité observées, d’un territoire à l’autre.