Dans les textes, l’habitat inclusif se définit surtout par ce qu’il n’est pas : ni EHPAD, ni foyer-logement, ni résidence autonomie… Le concept s’appuie donc sur une définition « en creux », sur laquelle est projeté le rêve d’un mode de prise en charge qui soit plus personnalisé et apaisé que dans les gros établissements, et plus structuré qu’à domicile. En habitat inclusif, on est chez soi, que l’on soit propriétaire ou locataire et le principe est celui du libre choix des services auxquels on a recours au quotidien : aide-ménagère, soins infirmiers, production de repas en commun… Le partage de la fonction d’animation est, lui, librement consenti et fait l’objet du versement du forfait de l’Aide à la vie partagée.
L’habitat inclusif se définit donc par référence à la vie à domicile (avec un niveau de service renforcé) et à la vie en l’établissement (avec un niveau de service dégradé).