Boris Ravignon : Le combat contre le COVID-19 n’est pas terminé. Participer à la gestion de la crise sanitaire et à son issue rapide reste notre priorité numéro un à court terme. C’est le sens de l’important dispositif de dépistage orchestré par la ville en décembre 2020, permettant à 19% de la population de se faire tester avant les fêtes – un petit record national. C’est aussi ce qui nous anime dans notre décision d’investir dans le déploiement de 5 centres de vaccination armés par la commune.
À plus longue échéance, les priorités du mandat sont centrées sur les trois transitions à opérer : transition écologique et transition démocratique comme je viens de l’indiquer, mais aussi transition économique. Le territoire ardennais est très marqué par l’industrie et par son déclin. Il nous revient aujourd’hui de consolider les sites industriels encore en activité et de promouvoir les filières les plus prometteuses. C’est le sens de notre soutien à la recherche et à l’innovation dans le champ de la fabrication additive, une technologie très adaptée aux enjeux contemporains et en phase avec notre tradition du travail des métaux.
La transition économique du territoire ardennais passe aussi par d’importants investissements dans l’enseignement supérieur, à parité avec le Département et la Région. La création d’un campus a permis de voir augmenter la population étudiante de 1900 à 2700 jeunes en moins de 7 ans.
Dans un territoire historiquement très dominé par l’industrie, l’agglomération se tourne vers de nouvelles activités : le tourisme au premier chef, mais aussi des activités de service à forte valeur ajoutée à l’export, avec notamment l’implantation de l’Agence nationale des titres sécurisés.