Nos analyses reposent sur un vaste ensemble de données externes, à caractère économique, et fiscal (notamment fournies par l’Insee, ou la DGFIP), auxquelles s’ajoutent les données sectorielles et internes dont nous disposons et une analyse financière propre à chaque collectivité locale. Nous avons recours aux études et rapports produits par la Cour des Comptes et les Chambres régionales des Comptes.
Notre analyse est en partie rétrospective et s’appuie sur une analyse pluriannuelle, donc non biaisée par un éventuel événement exceptionnel sur une seule année.
Notre analyse embrasse large. Elle s’appuie sur les comptes de la collectivité : comptes administratifs, de gestion, budget primitif, débat d’orientations budgétaires… Nous regardons le niveau de performance budgétaire de la collectivité : son niveau d’épargne brute, d’épargne de gestion et d’épargne nette (ce dernier indicateur mesurant la capacité de la collectivité à financer ses investissements une fois sa dette remboursée), la situation de sa trésorerie, sa capacité de désendettement, le niveau de rigidité de ses dépenses (qui mesure la capacité de la collectivité à différer une dépense en cas d’imprévu conjoncturel, tout en continuant à honorer les remboursements de sa dette). Nous prêtons attention à ses éventuels engagements hors bilan et bien entendu à l’éventuelle présence de prêts structurés dans son encours de dette.
Notre analyse inclut également des données fiscales, comme les états 1259 et 1253, qui nous permettent d’évaluer les bases fiscales et le potentiel fiscal d’une collectivité.
Nous procédons en comparaison par rapport à des moyennes – ou des médianes – relatives à la strate de collectivité concernée. Nous nous efforçons d’être aussi spécifiques et pertinents que possible, en comparant par exemple les grandes villes entre elles.