C’est bien évidemment le confinement, commencé le 17 mars, qui a engendré la plupart des modifications à court terme. Ainsi les sociétés, souvent réfractaires au travail à distance en France et qui en parallèle n’avaient pas toujours suffisamment investi dans les outils dédiés (ordinateurs portables, smartphones, solution de visioconférence, VPN, etc.) ont dû s’adapter. Une transition réalisée parfois dans la précipitation, comme le fait pour un collaborateur d’utiliser son ordinateur personnel pour exercer ses missions, sans configuration préalable, ni supervision du service informatique.
Outre le confinement entrainant désertification des locaux professionnels et télétravail, les dispositions réglementaires adoptées ont aussi impacté la production et l’organisation de travail des entreprises restées en activité. Pour ces dernières par exemple, des dérogations aux durées légales du travail étaient possibles sous conditions. Au-delà des réactions à une situation de crise, ce sont des modifications plus profondes qui ont été initiées. Quelles sont-elles ?