Interview

L'hôtelier niçois veut continuer à accueillir le monde entier

À la tête de trois établissements dans la cité azuréenne, Hugues de Vogüé nous partage son expérience avec La Banque Postale.

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Hugues de Vogüé

Mes 34 employés sont originaires des cinq continents, de tous âges et de tous profils. Ici, nous recevons le monde entier, il faut savoir s'adapter aux différentes cultures.

Hugues de Vogüé — Gérant de trois établissements dans le centre de la cité azuréenne

Petit à petit, il étend sa toile dans l'univers très compétitif de l'hôtellerie niçoise. À 42 ans, Hugues de Vogüé est à la tête de trois établissements dans le centre de la cité azuréenne : Apart'hôtel Ajoupa, au coin de la place Masséna, l'hôtel du Centre, avenue Jean Médecin, et l'hôtel de France, derrière le mythique Negresco, à 150 mètres de la mer. Des établissements de milieu de gamme, mais à haut niveau de satisfaction. "Ils sont classés 1er, 4e et 8e", se félicite ce diplômé d'HEC, ancien du groupe Accor, qui s'est lancé il y a une dizaine d'années dans l'aventure entrepreneuriale. 

Ses moteurs ? La qualité de l'accueil et la diversité de la clientèle. "Mes 34 employés sont originaires des cinq continents, de tous âges et de tous profils. Ici, nous recevons le monde entier, il faut savoir s'adapter aux différentes cultures."

Au printemps 2020, adieu les touristes. Hugues de Vogüé a dû se résoudre à fermer deux adresses. Dans la troisième, il a notamment hébergé gratuitement des soignants du CHU de Nice. Tous ses hôtels ont finalement rouvert mi-juin, mais en sous-régime. Impossible de compter sur les habituels 80% de clients étrangers. 

Au printemps 2020, adieu les touristes. Hugues de Vogüé a dû se résoudre à fermer deux adresses. Dans la troisième, il a notamment hébergé gratuitement des soignants du CHU de Nice. Tous ses hôtels ont finalement rouvert mi-juin, mais en sous-régime. Impossible de compter sur les habituels 80% de clients étrangers. Alors, l'hôtellier s'est adapté : «Nous avons changé notre communication, baissé nos prix de 60%, visé la clientèle française et des pays limitrophes... Cela nous a permis de maintenir un taux d'occupation à plus de 90%. » Le chiffre d'affaires a baissé, mais le dirigeant estime avoir « limité la casse ». Il espère aussi avoir conquis une nouvelle clientèle pour le jour où la situation redeviendra normale. « Dans ce genre de crise, il faut être agile et rester positif », insiste le chef d'entreprise.

Outre son esprit combatif, le recours au Prêt Garanti par l'Etat l’a aussi aidé à maintenir le cap. Prêt qu'il a obtenu grâce à son conseiller La Banque Postale avec lequel il travaille depuis l'achat de son deuxième hôtel en 2017. « Il nous a apporté un soutien extraordinaire, avec un dévouement nuit et jour, témoigne Hugues de Vogüé. J'ai plusieurs banquiers, et il a été le plus rapide pour nous fournir le PGE, avec simplicité, réactivité et dans la bonne humeur ! » Prochain défi pour cet ex-Parisien tombé amoureux de Nice : « Ouvrir dans le centre-ville un petit comptoir pour de la vente à emporter. »

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