« Comme le souligne RTE dans son bilan prévisionnel 2023-2035(3), la croissance de l’énergie décarbonée devrait reposer sur le renouvelable, avance Arnaud Réal del Sarte, et si une part de l’électricité propre proviendra du photovoltaïque, tous les usages ne vont pas pouvoir être électrifiés. Les réseaux de chaleur par exemple continueront à avoir besoin de gaz. Dans le cadre de la révision de la loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), le gouvernement s’est montré favorable à un doublement de l’objectif de production de biogaz à 2030 soit une part projetée du biogaz en 2030 en France à 42 TW/h(4), contre 10 actuellement ».
Et le DG Finance de CVE d’ajouter : « Pour ancrer notre business plan, une visibilité à long terme et le soutien des pouvoirs publics sont essentiels. L’un de nos prochains chantiers est d’analyser le stockage en France. Cela dégagera une rentabilité plus forte des projets car la batterie permet de réinjecter de l’énergie dans le réseau, même quand le panneau ne produit pas ». Autre axe de développement, la production d’hydrogène vert, lancée en 2023, autour de deux usages : l’industrie et la mobilité.
« Notre stratégie implique de lever 300 millions d’euros de financement en 2024. Il nous faut trouver les bons partenaires. La proximité est un fondamental et guide nos choix : La Banque Postale est donc une évidence, comme le financement participatif via Lendopolis. Cette proximité, nous souhaitons aussi continuer à la cultiver au sein du groupe, avec nos collaborateurs ». Un vrai et beau défi lorsqu’on sait que CVE prévoit un effectif de 750 personnes en 2028 !