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La RSE : solution pour relancer et pérenniser
l'entreprise ?

On le sait, les crises sont à la source de changements profonds et la crise sanitaire en est un parfait exemple. PME, ETI, capitaliser sur les actions initiées durant le confinement peut servir votre pérennité. D’autant que bien des signaux sont au vert en matière d’investissements.

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Plan de relance du gouvernement où la transition écologique se taille « la part du lion », plan européen « Next génération » soutenant notamment les investissements verts, ou bien encore PGE conditionné à des mutations environnementales pour Air France… Bien des signaux indiquent que l’avenir passe par un verdissement des activités. Dans la logique de « reconstruction écologique » prônée par le président de la République dans son allocution du 15 juin, une démarche RSE peut servir à la relance des entreprises et à leur pérennité. D’autant que le confinement, en plus que de démontrer l’impact de l’activité économique sur l’environnement, a permis aussi d’initier des changements dans l’organisation des entreprises, tels le télétravail et la gestion des risques, notamment pour la supply chain. Autant de paramètres susceptibles de s’inscrire dans une démarche dite de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Or, le retour à une certaine normalité semble pour partie sonner le glas de certaines de ces actions.

 

La RSE pour créer un lien avec son écosystème et assurer sa pérennité

Avant la crise sanitaire liée à la Covid-19, pour bon nombre d’entreprises, la RSE était bien souvent de la pure communication : on affichait son « engagement », ses « missions », ses reportings extra-financiers, les normes et certifications obtenues. L’utilité même d’une démarche RSE pour l’entreprise n’était pas nécessairement bien perçue. Le confinement a changé la donne : on a vu des donneurs d’ordre soutenir leurs petits fournisseurs, d’autres sécuriser leur chaine d’approvisionnement ou relocaliser certaines activités. C’est cela la RSE : une politique, par laquelle une entreprise se lie à son écosystème et donc se donne les moyens de mieux gérer les risques, avoir une approche durable, et donc être résilient pour surmonter une crise.

Identifier les actions les plus pertinentes

Certes, en temps de crise, mieux rémunérer ses collaborateurs, ses fournisseurs ou opter pour des méthodes de production plus respectueuses de l’environnement et donc plus coûteuses, semble hors de propos. Cela ne doit pas conduire pour autant une PME ou une ETI à renoncer à la RSE. Car celle-ci ne se résume pas à une dimension financière : elle passe aussi par un soutien à ses fournisseurs, qui peut se faire sans impact négatif sur sa propre trésorerie, une politique de bien-être au travail, telle la pérennisation du télétravail à temps partiel qui permet de tenir compte des impératifs de la vie personnelle des collaborateurs (temps de transport, gestion des enfants, santé fragile…), lissage des inégalités internes, gestion des déchets, achats durables…  la liste est longue. Avec en prime la satisfaction de participer au développement durable et éthique de la société.

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