Le soutien des collectivités aux entrepreneurs sur leur territoire passe ainsi souvent par la création et l’animation de collectifs d’entreprises. Des clubs, groupements d’intérêt économique, pôles de compétitivité, clusters au sein desquels peuvent être mutualisées certaines fonctions support comme les secrétariats, services de formation, espaces de coworking, filières de recyclage, biosourcing pour les approvisionnements, observatoire de décryptage des tendances de marché, campagnes de communication...
« Les clusters, remparts à la crise ? » s’interrogeait, en février 2021, la Gazette des Communes. Structures de coopération entre collectivités territoriales et acteurs économiques, ces écosystèmes locaux se révèlent particulièrement résilients. Ils présentent l’avantage de permettre aux entreprises membres de multiplier les synergies tout en bénéficiant d’une large palette de services.
La crise sanitaire du COVID-19 produit des effets désastreux sur l’activité et l’emploi pour tout un pan de l’économie des territoires. Les bassins d’emplois les moins diversifiés sont particulièrement touchés. Toulouse pourrait ainsi perdre jusqu’à 10 000 emplois directs et indirects sur son bassin d’emploi, avec la crise de l’aéronautique.
Sans nier cette réalité, il faut aussi reconnaître que la crise peut aussi être source d’opportunités nouvelles. C’est en tous cas ce qu’estimaient, en décembre 2020, 90% des entreprises exerçant leur activité dans le cadre coopératif d’un cluster ou d’un pôle de compétitivité(2). 63% des entreprises interrogées s’attendent à des possibilités de lancement de nouveaux produits et 73% à l’ouverture de nouveaux marchés.
Passée la sidération, le temps semble venu de faire émerger des idées neuves…