Une cordonnerie ? Une brocante ? Un magasin de déco ? Tout ça à la fois ? Difficile de définir la boutique insolite que Nicolas Mazard et Olga Azocar ont ouvert en 2019 au 37, rue des remparts d’Ainay, entre la place Bellecour et la gare de Perrache, dans le 2e arrondissement de Lyon. Une chose est sûre : une telle adresse ne pouvait naître que de leur duo. Lui, fou de chaussures depuis l’enfance, cordonnier depuis plus de 20 ans sur la presqu’île de Lyon, réputé pour ses prouesses et sa gentillesse. Elle, ancienne institutrice, créatrice de maroquinerie et chineuse passionnée, notamment aux puces du Canal à Lyon. Leur rencontre a donné ce magasin rêvé où l’on peut à la fois amener ses souliers à réparer, craquer pour une belle table ou un vieux miroir choisis sur une brocante, ou juste profiter du charme et de la convivialité des lieux, baigné dans l’odeur du cuir et du bois patiné. A la clientèle fidèle de Nicolas, s’en est ajoutée une autre amoureuse des meubles et objets anciens, ou attirée par les images léchées postées sur les réseaux sociaux, le tout se mélangeant joyeusement. « Il y a des gens qui nous ont découvert par la brocante et qui finissent par nous laisser leurs chaussures, et vice-versa », raconte Olga, qui vend aussi sur place des petits sacs et pochettes en cuir qu’elle confectionne elle-même.

Quand on appelle notre conseillère, on trouve quelqu’un qui est à l’écoute pour nous aider à continuer notre activité, même dans les conditions qu’on a connues.
Olga Azocar et Nicolas Mazard — Gérants de la boutique Les Ateliers
En 2020, la crise sanitaire a freiné le bel élan de la jeune enseigne, obligeant les deux commerçants à reporter certains projets, comme ces ateliers de cordonnerie qu’ils prévoyaient d’organiser avec des clients. « Quand nous avons dû fermer, nous avons essayé de mettre ce temps à profit pour travailler sur certains meubles, se pencher sur des chaussures compliquées à réparer, peaufiner notre communication sur Instagram ou essayer de repenser l’atelier… » poursuit Olga. Mais les deux artisans qui carburent au plaisir et au contact humain se languissaient tout de même de retrouver leurs habitués. Pour tenir le choc, outre leur amour du travail et leur moral solide, ils ont pu compter sur un PGE souscrit via La Banque Postale, leur partenaire depuis l’origine. « Quand on parle de banque, ce n’est pas le côté le plus glamour de l’entreprise, sourit Nicolas. Mais c’est d’une importance capitale. Dans cette période, La Banque Postale a été à nos côtés. Quand il y avait besoin d’échanger, nous le faisions et ça se passait bien. » Olga insiste quant à elle sur « l’aspect humain » : « Quand on appelle notre conseillère, on trouve quelqu’un qui est à l’écoute pour nous aider à continuer notre activité, même dans les conditions qu’on a connues. »