Choisir une offre de prêt pour sa collectivité :
la check-list

Bien définir son besoin : c’est l’exercice qui s’impose à toute collectivité territoriale au moment de choisir un partenaire bancaire pour le financement de ses projets. Sur quels critères départager les banques consultées ? Voici une proposition de check-list.

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1 - Le prix

Dans le choix de ses nouveaux emprunts, une collectivité doit arbitrer entre différentes formules de prêts. Les offres qui lui sont faites par les prêteurs peuvent être à taux fixe, variable ou révisable, avec des échéances annuelles ou infra-annuelles et des profils d’amortissement fluctuants (constant, progressif, in fine, ligne à ligne).

Pour que la comparaison ait du sens, encore faut-il bien définir au préalable son besoin et se poser les bonnes questions. Ensuite, il sera possible de mettre en balance des offres comparables, présentant donc des caractéristiques similaires (par exemple deux propositions à taux fixes). Cela en s’assurant bien sûr que le taux annoncé est ferme, et non seulement indicatif.

Dans un contexte de taux historiquement bas, la différence de taux peut par ailleurs s’avérer non significative. D’autant que les banques se livrent une bataille acharnée autour de leurs marges, qui se sont considérablement réduites. Et d’autres critères doivent donc être pris en compte.

 

2 - La couverture du volume du besoin 

Selon la situation financière de la collectivité et la nature du projet à financer, le taux de couverture de la demande peut varier d’une banque à l’autre. Même face à des collectivités présentant une situation financière saine, les banques définissent en général des limites d’encours qu’elles ne souhaitent pas dépasser.

Ainsi, il peut s’avérer nécessaire de faire appel à plusieurs prêteurs pour couvrir l’intégralité d’un besoin de financement.

3 - La souplesse de gestion

Les caractéristiques des produits bancaires sont à étudier selon l’usage attendu du financement.  

Par exemple, si ce point est important pour vous, la souplesse offerte pour la mobilisation du crédit est un élément à considérer dans le choix d’une solution de prêt. Les phases de mobilisation permettent en effet de débloquer les fonds au fur et à mesure de l’avancement des travaux, ou au gré des besoins de trésorerie, ce qui offre un confort appréciable, avec des intérêts calculés sur le seul montant libéré. 

Un autre exemple : à La Banque Postale, le remboursement anticipé est gratuit sur les prêts-relais, ce qui peut s’avérer très utile en cas de récupération plus rapide que prévu d’une subvention ou du Fonds de Compensation de la TVA (FCTVA).

4 - Le sens du prêt et du prêteur

Les références au développement durable dans les appels d’offre publics se sont multipliées ces dernières années. Souscrire un emprunt peut également relever d’un achat responsable, par exemple.

Avec sa gamme de prêts verts spécifiquement dédiés aux collectivités territoriales, La Banque Postale permet aux collectivités territoriales une cohérence de bout en bout dans le financement d’investissements à fort impact environnemental.

Second critère possible en lien avec la RSE : le choix d’acteurs vertueux en termes de finance responsable. La Banque Postale est la première banque de détail française et le 2ème établissement financier au monde en matière de performance extra-financière selon l’agence ISS-Oekom. Cette importante agence de notation extra-financière lui a attribué une note B à l’issue d’une évaluation de ses performances en matière de responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Un score que ne possède qu’une seule autre banque au monde.

Envie d'en savoir plus sur l'engagement de La Banque Postale à destination du secteur public local ? La suite est en son et en image : 

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