Dans le choix de ses nouveaux emprunts, une collectivité doit arbitrer entre différentes formules de prêts. Les offres qui lui sont faites par les prêteurs peuvent être à taux fixe, variable ou révisable, avec des échéances annuelles ou infra-annuelles et des profils d’amortissement fluctuants (constant, progressif, in fine, ligne à ligne).
Pour que la comparaison ait du sens, encore faut-il bien définir au préalable son besoin et se poser les bonnes questions. Ensuite, il sera possible de mettre en balance des offres comparables, présentant donc des caractéristiques similaires (par exemple deux propositions à taux fixes). Cela en s’assurant bien sûr que le taux annoncé est ferme, et non seulement indicatif.
Dans un contexte de taux historiquement bas, la différence de taux peut par ailleurs s’avérer non significative. D’autant que les banques se livrent une bataille acharnée autour de leurs marges, qui se sont considérablement réduites. Et d’autres critères doivent donc être pris en compte.