Interview

Prêt social : un équipement sportif structurant pour Le Plessis-Bouchard

Pionnière dans le domaine des prêts verts depuis 2019, La Banque Postale a souhaité lancer, en 2022, une offre de prêts sociaux à destination des collectivités territoriales. Ces contrats de prêts spécifiquement fléchés sur des projets à vocation sociale sont particulièrement adaptés aux besoins des communes, pour le financement de leurs projets qui favorisent le développement de liens sociaux. La commune du Plessis‑Bouchard (Val d’Oise) a ainsi bénéficié d’un prêt social pour le financement d’un nouvel équipement sportif. Rencontre avec Pierre Le Bel, adjoint au Maire en charge des Finances.

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Portrait de Pierre Le Bel

Avec La Banque Postale, nous n’attendons pas d’avoir besoin d’un prêt pour échanger sur nos projets et leur financement, et c’est une qualité de relation très appréciable.

Pierre Le Bel — Adjoint au Maire en charge des Finances.

Pourquoi la commune du Plessis-Bouchard a-t-elle décidé de la construction d’un nouveau gymnase ?

Pierre Le Bel : « Le projet a en fait émergé en concomitance avec la construction, par le département, d’un nouveau collège sur le territoire de la commune. L’ancien collège Marcel Pagnol datait des années 80. L’équipement était vieillissant, la cour trop petite, les espaces de détente insuffisants. Le département a donc décidé de sa construction, à la périphérie de la ville, dans une plaine agricole offrant un environnement idéal, avec, à proximité, un terrain de football synthétique récent, un centre équestre, des jardins familiaux…

Le gymnase actuellement utilisé par les collégiens, se trouve très éloigné du nouvel établissement. D’où l’idée d’un équipement, répondant aux besoins scolaires, mais aussi structurant pour la ville en général. »

Dans quel contexte ce double projet de construction s'inscrit-il ?

Pierre Le Bel : « Avec 8 500 habitants, la commune du Plessis-Bouchard se situe dans la deuxième couronne, à 20 km de Paris. Sa démographie n’a cessé d’évoluer positivement depuis 40 ans. Avec l’augmentation de la population, le collège est progressivement devenu trop étroit. Ces dernières années, il accueillait 450 élèves pour 400 places, et des solutions transitoires ont dû être mises en place avec des bungalows dans la cour.

Ouvert à la rentrée 2022, le nouveau collège Marie Sklodowska-Curie a vu sa capacité portée à 600 places. »

Quelles sont les caractéristiques techniques du nouveau gymnase ?

Pierre Le Bel : « D’une superficie de 2 025 m2, le nouveau gymnase présentera une ossature bois, utilisant du bois bio-sourcé d’origine européenne. Plus grand et beaucoup plus lumineux que l’ancien gymnase, il est envisagé, à terme, de le raccorder au réseau de chaleur à base de biomasse actuellement en cours d’étude. Pour l’heure, il est équipé d’une chaufferie au gaz. Son parking est recouvert de sables perméables, pour un retour de l’eau à la parcelle. Pour respecter le débit de fuite imposé par notre syndicat des eaux, un bassin-tampon a été créé, qui collecte et stocke les eaux de ruissellement de la vaste surface de toiture. »

Qu’attendez-vous de ce nouvel équipement sportif ? Quelle sera sa plus-value par rapport à l’existant ?

Pierre Le Bel : « Le gymnase pourra accueillir des compétitions sportives, ce que ne permettait pas l’équipement existant. Les tribunes pourront contenir jusqu’à 300 spectateurs. Dédié en priorité aux élèves du collège, le nouvel équipement sportif permettra néanmoins de satisfaire davantage de demandes des associations et clubs sportifs de la ville et cela, gratuitement.

Le Forum des associations, qui se tient traditionnellement à la rentrée de septembre, permettra cette année d’évaluer et recenser les besoins nouveaux. »

Comment les habitants et futurs usagers de l’équipement ont-ils été associés au projet ?

Pierre Le Bel : « Les associations sportives de la commune ont bien entendu été consultées en amont du projet, pour exprimer leurs besoins. Nous avons également travaillé de concert avec les associations de parents d’élèves du collège, les intervenants sportifs et les professeurs d’EPS.

Enfin, une consultation a été lancée auprès des habitants, via le magazine municipal, pour le choix du nom du gymnase. Teddy Riner, Pierre de Coubertin, Stéphane Diagana, Daniel Costantini : le vote est ouvert jusqu’à fin juillet. Le gymnase sera inauguré en janvier 2024. »

Quel est le coût de l’opération ? Comment a-t-elle été financée ?

Pierre Le Bel : « Le coût pour le gymnase est de 6 millions d’euros. Son financement est assuré par un prêt de La Banque Postale à hauteur de 3 millions d’euros, avec une phase de mobilisation de 6 mois pour suivre le cadencement des travaux (qui auront duré près d’une année). Le projet bénéficie également de subventions : 200 000€ de la région, 1,05 M€ du département, 350 000€ de l’État, le solde étant auto-financé par la commune. »

Pourquoi le choix de La Banque Postale pour vous accompagner ?

Pierre Le Bel : « Je suis élu depuis 27 ans au sein de la Commune et j’ai l’habitude de systématiquement mettre les banques que nous interrogeons en concurrence. Pour cet investissement, La Banque Postale était clairement la mieux-disante. Par ailleurs, nous collaborons depuis 2015 ; nous nous connaissons bien et travaillons en transparence depuis des années. Avec La Banque Postale, nous n’attendons pas d’avoir besoin d’un prêt pour échanger sur nos projets et leur financement, et c’est une qualité de relation très appréciable. »

La commune a bénéficié d’un prêt social de La Banque Postale. Quels indicateurs vous ont-ils été demandés lors de la souscription du prêt, pour mesurer l’impact social positif du projet ? 

Pierre Le Bel : « Ces indicateurs sont très simples, facilement mobilisables. Ils concernent les caractéristiques du gymnase et son utilisation par la population. Rien qui nécessite une ingénierie particulière de notre côté. »

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