Caroline de Marqueissac : Les prêts sociaux sont des contrats de prêts spécifiquement fléchés sur des projets à vocation sociale, avec une obligation de reporting sur la base d’indicateurs très simples.
Nous avons identifié 5 thématiques possibles parmi lesquelles notamment l’action sanitaire, sociale et familiale, le développement et la cohésion des territoires, l’enseignement et la formation professionnelle (écoles, collèges, lycées, établissements de formation, services annexes comme les cantines ou le ramassage scolaire) ou encore le sport, et la vie associative.
En réalité beaucoup des compétences des collectivités peuvent être couvertes. Car l’essence même de l’action des collectivités consiste à créer du lien social, à inclure les citoyens et habitants au quotidien. Les prêts sont refinancés par notre partenaire, SFIL, qui émet en contrepartie des obligations à caractère social ou durable sur le marché. Ce mode de refinancement permet donc aux petites collectivités de capter de la liquidité pour laquelle les investisseurs (des fonds de pension, des caisses de retraite etc.) se soucient de l’impact de leurs investissements.
Le choix d’un emprunt embarque donc désormais d’autres critères que celui de la seule performance financière. Il porte un sens nouveau.