Nous avons déjà une marche à franchir afin de mettre en œuvre la gestion de la 5ème branche de la Sécurité Sociale dédiée à l’autonomie, pour laquelle nous venons de signer avec l’Etat la Convention d’Objectifs et de Gestion 2022-2026 et qui donne des orientations jusqu’en 2030.
Plus globalement, j’ai pour projet, en tant qu’ancien président de Département, de créer des relations beaucoup plus partenariales que par le passé entre l’Etat, les départements, les MDPH (maisons départementales pour les personnes handicapées) et les ARS (agences régionales de santé). Nous faisons face à un des défis les plus importants de notre société : le vieillissement de la population. Chacun doit pouvoir vieillir dans des conditions qui lui permettent d’être autonome dans sa vie de citoyen, dans ses désirs, dans ses besoins.
Les deux priorités selon moi sont de faire partager largement la question de l’autonomie à tous nos concitoyens et de leur donner les moyens pour faire face à ce défi. Il faut arrêter de régler les problèmes en silos, à commencer par ne pas séparer la question de l’autonomie liée à l’âge avec celle liée au handicap, ce qui signifie surtout que nous ne pourrons régler ce problème sans que tout un chacun ne s’empare de la question. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie des uns et des autres, en cessant de considérer la personne âgée comme une charge pour la société et pour qu’elle puisse mettre son expérience, son vécu au service des plus jeunes générations.