Les pays ont été nombreux à mettre en place des mesures de soutien pour protéger l’emploi à court terme, mais le confinement, au-delà des répercussions immédiates, emporte aussi des conséquences différées et sur le long terme. Ainsi « aux Etats-Unis, le choc économique a été moins violent qu’en Europe, le confinement y ayant été en général moins strict, explique Alain Henriot, responsable des Etudes économiques au sein de La Banque Postale. La chute du PIB y est donc moins brutale, mais il n’en demeure pas moins que la période mars-avril a été celle d’une contraction forte de l’emploi avec 22 millions d’emplois perdus. Depuis mai, l’emploi repart mais cela ne compensait en août que la moitié des emplois perdus antérieurement ».