La réduction de l’assiette du CIR renforce la nécessité pour les entreprises de se faire accompagner par un cabinet de conseil spécialisé dans la constitution du dossier appuyant leur CIR. Et dans certains cas, pour solliciter un rescrit ou un contrôle sur demande auprès de l’Administration fiscale sur l’éligibilité des projets au CIR, notamment pour les entreprises débutantes sur le sujet.
Dans les deux cas la prise de position de l’administration l’engage ce qui se révèle très utile pour sécuriser la demande de CIR, d’autant qu’un contrôle fiscal peut avoir lieu dans les trois ans suivants le dépôt du CIR. La sollicitation d’un rescrit fiscal peut intervenir en amont du projet : c’est une procédure par laquelle une personne morale demande à l’administration fiscale si son projet de dépenses de recherches est éligible. Un contrôle sur demande a pour objet d’obtenir un avis de l’Administration fiscale sur l’éligibilité des futurs travaux de R&D.
« Se faire accompagner par un cabinet de conseil est aussi nécessaire pour répondre à l’exigence de plus en plus pointilleuse de l’administration fiscale quant aux justifications des activités et des montants déclarés, partage Jean-Michel Mesnard. Trois critères sont à considérer dans le choix du cabinet : d’abord se référer à la liste des acteurs de conseil en CIR et CII référencés par l’État (cliquez ici pour accéder à cette liste), ensuite s’assurer de leurs certifications, telles que la norme ISO 9001 relative au management de la qualité, et la norme ISO 27001 qui porte sur la sécurisation des systèmes d’information, une dimension très importante puisque la R&D repose sur des données sensibles. Enfin, mieux vaut opter pour un acteur de conseil ayant une expertise avérée dans le domaine d’activité de l’entreprise et de vraies capacités d’accompagnement en cas de contrôle fiscal. »