Avec le deuxième confinement, la nécessité pour les associations de retrouver des marges de manœuvres en matière de trésorerie est encore plus impérieuse. La crise sanitaire a, pour elles comme pour les entreprises et les collectivités, augmenté les charges ne serait-ce que pour fournir leurs salariés et bénévoles en équipements de protection individuelles (EPI). Elle a aussi réduit les sources de recettes, notamment les revenus occasionnels générés par des événements fédérateurs qui ne peuvent se dérouler du fait du protocole sanitaire.
Or, les actions des associations d’aide aux plus démunis, fragiles ou isolés sont du fait même de cette crise, encore plus nécessaires qu’auparavant, voire essentielles, la précarité ayant explosé avec le premier confinement. Si ces associations doivent trouver les moyens de poursuivre, d’intensifier et de réinventer, dans le cadre du protocole sanitaire, leurs actions, les autres associations doivent pouvoir, elles, reprendre le moment venu.
Pour toutes, la solution passe par les dons et cotisations, d’autant que les Français ont massivement aidé les associations spécialisées dans la recherche médicale ou luttant contre la pauvreté, d'après France Générosités, avec une hausse des dons de 22% au premier semestre 2020 comparé à 2019. Compte tenu des règles liées au nouveau confinement, aux gestes barrières, les dons et cotisations vont nécessairement se faire en distanciel donc en ayant recours aux outils digitaux. La première règle ici est de tenir compte de la diversité des profils des donateurs : tout le monde n’a pas de smartphone ! Veillez donc à disposer de différents outils, à le faire savoir et à bien les sécuriser. Car tout accroissement du recours à la digitalisation peut entraîner des risques de fraude spécifiques.