Dès le début avril, les difficultés de trésorerie des associations à la suite de la crise sanitaire ont été une évidence. Preuve en est avec l’enquête du Mouvement associatif qui indiquait deux semaines seulement après le début du confinement, qu’une association sur cinq disposait de moins de trois mois de trésorerie à la mi-mars et une entité sur deux de moins de six mois de trésorerie. De fait, avec 65 % des associations à l'arrêt en France, notamment dans le domaine culturel, et jusqu'à 76 % dans le champ sportif, ce secteur fait partie des plus impactés.
Pour toutes les associations, les charges ont augmenté afin de garantir la sécurité de toutes les personnes impliquées (frais de masques et de désinfection), quand les rentrées financières restent limitées du fait notamment de l’impossibilité d’organiser des événements et manifestations dans la période qui a suivi le confinement.
S’ajoute à cela une grande incertitude sur le comportement de partenaires et sponsors privés, eux-mêmes durement touchés : certes la crise sanitaire a démontré l’importance et la réalité de la solidarité nationale, mais il n’en demeure pas moins que le mécénat et le sponsoring nécessitent que les donateurs disposent de capacités de financement.
C’est pourquoi les activités associatives vont reprendre peu à peu durant l’été et à un rythme de croisière dans le second semestre 2020.
S’impose alors pour les associations un impératif : disposer d’un prévisionnel agile pour anticiper les besoins à 6 -12 mois afin de piloter au mieux la structure et ses actions, mais aussi pour obtenir les financements les plus appropriés à ces besoins et les obtenir au bon moment.