Puis il faut se souvenir que pour donner, il faut bien souvent avoir reçu une sollicitation. Le don spontané est rare. Le traitement médiatique en fait la démonstration. Les causes médiatisées, telle que l’Ukraine, génèrent une générosité conséquente. Or, pour une telle mise en lumière, la proximité culturelle joue beaucoup comme l’ont montré les inondations de 2010 au Pakistan. Elles ont fait l’objet d’un fort relais médiatique au Royaume-Uni du fait des liens entre les deux pays mais très peu en France. Plus largement, les associations manquent de moyens pour construire leur mise en valeur médiatique.
Face à ces contraintes, il y a deux leviers à fort potentiel. D’abord le fait qu’à partir du moment où il y a un premier don, la relation créée est le plus souvent régulière. Ensuite, la montée en puissance du prélèvement automatique qui permet aux associations de disposer d’une vision budgétaire annuelle et limite le risque d’oubli du fait de sa récurrence.