Face à cela, une entreprise exportatrice ou importatrice peut avoir comme réflexe de vouloir facturer en sa propre devise. Ce qui réduit à néant son risque de change, mais comporte un désavantage commercial fort, puisque le risque repose sur le client étranger. La solution inverse, facturer en devises étrangères, se comprend aisément (notamment pour ses avantages commerciaux). Cette solution comporte un risque que l'on nomme risque de change transactionnel et concerne donc les entreprises qui commercent en dehors de la zone euro. En cas de vente ou d'achat avec une autre devise que sa devise nationale, le risque pour les entreprises se situe dans le fait que le taux de change varie potentiellement entre le moment de l'achat ou de la vente et le moment de l'émission ou de la réception de la facture.
Selon le type d’implantation à l’international de l’entreprise, d’autres expositions au risque de change sont possibles et notamment celui lié au versement de salaires à des employés résidant à l’étranger, aux remontées de dividendes de filiales fonctionnant dans une devise différente, voire encore lors d’investissement à l’étranger.