Nouveaux marchés, notoriété, innovation, les bénéfices d’un développement à l’international sont nombreux pour une entreprise. C’est aussi un socle pour asseoir sa pérennité, même en période complexe : ainsi, selon une étude de Team France Export (une task force réunissant Business France, les CCI et Bpifrance), 55 % des PME ont exporté durant le confinement.
Les PME semblent d’ailleurs s’être emparées de ce levier de croissance et développement, puisqu’en 2019, la France comptait 129 000 entreprises exportatrices de biens — principalement des PME — sur un total de trois millions d’entreprises, soit 4 000 de plus qu’en 2018 et 5 000 de plus qu’en 2017.
Le prérequis essentiel d’une telle démarche, qui comporte bon nombre de spécificités (voir ci-dessous), est que l’entreprise dispose d’un produit différenciant, que ce soit du point de vue de la technicité, d’une compétitivité spécifique, de la qualité, du mode de distribution par rapport aux marchés sur lesquels l’entreprise cherche à se développer. Il faut disposer et surtout définir la valeur ajoutée du produit face à la concurrence locale afin d’asseoir son positionnement.