Après presqu’un an d’une activité économique en accordéon, la situation de trésorerie des entreprises varie selon leur secteur d’activité et leurs spécificités propres. À cette analyse, il faut ajouter un paramètre essentiel : « la coproduction massive du crédit par l’Etat et les banques, qui a permis d’éviter un effondrement » résume Guy Degeorges, Daf à temps partagé, qui distingue quatre grandes situations de trésorerie concernant les PME :
- Les entreprises zombie, dont on parle beaucoup.
- Les secteurs très touchés, notamment du fait des fermetures administratives. On pense là bien évidemment aux entreprises de restauration, à celles du spectacle ou à celles relevant de la filière montagne. « Cette catégorie-là vit ou survit via une économie d’aides. »
- Les entreprises des secteurs qui « s’en sont bien sorti malgré les nombreuses contraintes : on peut citer le secteur de la bande dessinée qui a vu son chiffre d’affaires progresser de 6 % en 2020, certaines librairies ».
- Et enfin les entreprises ayant profité d’« effets d’aubaine car sur un secteur porteur en temps de crise sanitaire, tel que le numérique, la grande consommation, certains services aux entreprises, et qui sont souvent en excédent de trésorerie ».