Selon une récente étude menée par Euler Hermès et l’association professionnelle des directeurs financiers et contrôleurs de gestion, 1 entreprise sur 4 a subi une fraude en 2021 et 2 sur 3 une tentative. Surtout le coût de la fraude est en hausse, de plus de 3 points comparé à 2020 : pour un tiers des victimes, le préjudice était supérieur à 10 000 euros et pour 14 % supérieur à 100 000 euros.
Cette évolution est à relier à la crise du Covid-19, qui a obligé les entreprises à déployer en urgence des solutions numériques pour maintenir leurs activités. Or l’urgence est peu propice à l’application des impératifs de sécurité et de contrôle en termes d’équipements et de procédure. Certes depuis, les entreprises ont pu réparer ces manques mais le contexte géopolitique lié à la guerre en Ukraine menée par la Russie, est un terreau favorable à la cybercriminalité comme le soulignait l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) dès le début du conflit. Cette association a d’ailleurs recensé cinq mesures préventives à déployer pour minimer l’exposition aux cyberattaques.