J’en identifie quatre. D’abord le champ ouvert par le vieillissement de la population, un marqueur très important dont le cadre légal - la 5e branche de la Sécurité sociale- va être mis en œuvre très prochainement avec le projet de loi de Finances pour 2022, qui posera les règles de dépenses et d’affectation. En tant que banque citoyenne, La Banque Postale est très sensibilisée sur le sujet du vieillissement et au niveau Groupe La Poste, différentes actions sont menées : ainsi certains sites de La Poste sont réhabilités pour loger des retraités et redonner vie au cœur de centres-villes.
Deuxième chantier : les retraites et plus précisément la définition de nouvelles surcomplémentaires retraites. La Banque Postale, leader en France dans le paiement des retraites complémentaires, avec 40% des parts de marché*, est légitime pour contribuer avec les assureurs à cette réflexion.
Troisième chantier selon moi : celui de la transition écologique et énergétique et notamment son impact sur les modes de production, un sujet très important pour le secteur assurantiel au regard des risques à couvrir. La Banque Postale, 1ère banque mondiale reconnue pour sa performance RSE, est particulièrement qualifiée pour accompagner les assureurs.
Le quatrième chantier recouvre la définition des nouveaux risques, au premier rang desquels figure le risque numérique, notamment lié au piratage.
La volonté de La Banque Postale - accompagner la société dans ses transitions numériques, territoriales, démographiques et écologiques- est en parfaite adéquation avec les chantiers qui attendent les assureurs. Et nous avons pour objectif de devenir une entreprise à mission début 2022.