Afin de rendre la réforme plus « digeste » pour les acteurs du secteur, la montée en charge du dispositif a été étalée dans le temps : 800 millions d'euros en 2018 et 2019, contre 1,5 milliard d'euros initialement prévus, 1,3 milliard d'euros par la suite. Un mécanisme de péréquation entre organismes HLM a été instauré, pour éviter que les organismes logeant les foyers les plus précaires ne soient financièrement pénalisés.
Parallèlement, des mesures de compensation ont été mises en place pour soutenir la politique d'investissement des acteurs de l’habitat social : gel du taux du Livret A à 0,5 % en 2020 et 2021, baisse du taux de TVA à 5,5 % pour les PLAI (Prêt Locatif Aidé d’Intégration), les acquisitions‑améliorations de PLUS (Prêt Locatif à Usage Social) et pour les opérations menées dans le cadre des opérations ANRU, prêts consentis par Action Logement etc.
Pour limiter l'effort demandé aux bailleurs sociaux, les plafonds de ressources mensuelles pris en compte pour ouvrir droit à la RLS ont enfin été gelés 3 années d'affilée - 2020, 2021 et 2022. Cela alors qu'ils sont censés être indexés chaque année sur l'indice des prix à la consommation.