C’est une tendance de fond que la Fédération des élus d’Epl (FedEpl) observe, en tant que tête de réseau, dans le cadre d’un baromètre annuel dédié : depuis quelques années, les démarches de responsabilité sociale et environnementale (RSE) se renforcent et se structurent au sein des Sem, Spl et SEMOP. Une très large majorité des Epl (79 % fin 2024) ont en effet mis en place des politiques RSE dédiées.
Les initiatives de responsabilité environnementale sont les plus massivement répandues. Ainsi 92 % des dirigeants d’Epl déclarent que leur entreprise collecte, trie ou valorise ses déchets. 74 % disent avoir engagé une démarche d’amélioration de l’efficacité énergétique ou de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans le champ de la responsabilité sociale, c’est la mise en place de politiques de prévention des risques au travail (pour 83 % des Epl) et l’association des salariés aux décisions (pour 72 %) qui priment. En matière de responsabilité sociétale, 64 % des Epl ont introduit des clauses RSE dans les contrats avec leurs fournisseurs. Enfin sous l’angle de la gouvernance, 53 % des Epl appliquent la règle de la parité hommes-femmes dans leurs instances de direction.
Esteban Pratviel, directeur de la Communication à la FedEpl, indique : « L’engagement des Epl dans les démarches RSE est massif et en progression continue. Les Epl sont plutôt en pointe sur ces sujets. Leur niveau de mobilisation est toutefois variable suivant les secteurs d’activité. Les Epl du domaine de la santé et de l’action sociale ont ainsi une appétence particulière pour la question. Comme d’ailleurs celles du secteur du tourisme, de la culture et des loisirs qui, positionnées sur un secteur très concurrentiel, ont intérêt à se démarquer par leur engagement. »