Un banal changement de RIB, signalé via une adresse mail piratée ou très légèrement transformée ; une commande de masques ou de gel hydroalcoolique passée à une société fantôme se faisant passer pour un fournisseur connu – commande qui bien entendu n’arrivera jamais ; un virement urgent et confidentiel demandé par un interlocuteur se présentant comme un responsable haut placé ; une cyberattaque des serveurs informatiques telle que celle qu’a subi l’AP-HP en 2020 et en septembre 2021… Les exemples de l’absence totale de scrupules des hackers, cybercriminels et autres escrocs en ligne sont légion.
Un « effet d’aubaine » qui renforce une tendance de fond. La France totalisait plus de 550 millions d’euros de préjudice entre 2010 et début 2019, selon l’Office central pour la répression de la grande délinquance (OCRGDF).