Comme le note le « Livre Blanc sur l’économie mixte locale », publié en octobre 2019, « l’économie mixte locale a su se positionner au cœur d’un écosystème au sein duquel elle exerce un rôle moteur d’entraînement. » Les salaires que versent les EPL, les fournisseurs locaux rassemblés autour d’elles et les investissements massifs portés jouent, de fait, un rôle démultiplicateur au service du développement économique et social des territoires. En 2015, la valeur ajoutée injectée par les EPL dans l’économie était évaluée à 6 fois leur valeur ajoutée propre. Soit 8 fois plus que les entreprises privées.
Les EPL se distinguent par ailleurs par une forte intensité capitalistique, les prédisposant à porter des investissements publics importants. Dans ce rôle de relais des collectivités et de levier de financement des investissements, elles s’inscrivent dans une logique de pérennité et de long terme. Un positionnement attractif pour les banques, qui se montrent favorables à les soutenir.
L’économie mixte locale est enfin un terreau fécond pour accélérer les transitions, qu’elles soient écologiques, numériques ou urbanistiques. Cette vocation propre rejoint certains des objectifs prioritaires du plan de relance, dans lequel les EPL pourraient dès lors occuper une place de premier choix.