Leurs dépenses de fonctionnement ont baissé de 1,52 %, surtout au niveau des charges à caractères générales qui ont été réduites de 7 % consécutivement à la fermeture des services notamment lors du premier confinement. Les charges de personnels ont été maintenues, l’obligation pour les petites communes de mettre leurs agents en autorisation spéciale d’absence (ASA) n’a pas permis de réaliser des économies, même si les services associés n’ont pas été réalisés. Enfin, les dépenses liées à l’achat des masques, des gels hydroalcooliques et des différents produits sanitaires ont progressé (+ 36 % des charges exceptionnelles).
Dans le même temps, les recettes de fonctionnement ont baissé, un peu moins vite, de 1,16 %. La baisse est principalement sur la facturation des prestations de services (services scolaires, droits d’entrée sportif ou culturel, etc.).
Ainsi l’épargne brute a progressé de 2,6 % en moyenne.
Le niveau des dépenses d’investissement (environ 280 € par habitant) a baissé de 18 % entre 2019 et 2020, il est, toutefois, supérieur à celui constaté en 2014 (242 € par habitant), première année du précédent mandat.
L’encours de dette a baissé de 2,4 % (625 € par habitant) ce qui a permis, en cohérence avec l’augmentation de l’épargne brute, de réduire la capacité de désendettement en passant de 3,6 ans en 2019 à 3,5 ans en 2020.
Vous pouvez retrouver en détail les principaux ratios financiers par strate de communes pour les années 2019 et 2020.