Au niveau mondial comme au niveau régional, le confinement du printemps 2020 a démontré l’impact de l’activité humaine et économique sur l’environnement. Sur le seul mois d’avril, période où un peu moins de la moitié de la population mondiale était confinée plus ou moins strictement, le niveau d’émissions de CO2 a été inférieur de 15% à celui de 2019. Les baisses les plus fortes étant enregistrées dans les pays ayant opté pour des confinements généraux (Italie, Espagne, France). Logiquement, dès le retour à une activité normale, ces émissions ont repris leur niveau habituel voire un niveau supérieur. Pourquoi dès lors ne pas capitaliser sur les enseignements du confinement afin de réduire l’empreinte carbone de votre association en modifiant certains usages ?
Réduire son empreinte carbone, c’est s’inscrire dans une transition énergétique durable, un des piliers de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE). Les pistes ouvertes par le législateur au titre de la RSE s’adressent souvent aux entreprises, mais les associations peuvent tout à fait se les approprier, d’autant que la RSE correspond à un objectif – avoir un impact positif sur la société – qui est l’objet même des associations.