La gestion des déchets générés par nos modes de vie est un enjeu crucial dans les territoires. L’impact écologique du cycle de production, de collecte et de traitement des ordures ménagères est en effet connu, à la fois sur la pollution des milieux et sur la biodiversité. Leur traitement est responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre en France.
Le code de l’environnement définit plusieurs objectifs de réduction et valorisation des déchets :
- L’extension des consignes de tri à l’ensemble des emballages en plastique dès 2022 ;
- La généralisation du tri à la source des déchets organiques (ou biodéchets) en 2024 ;
- La réduction de 50% des déchets admis en installations de stockage à horizon 2025 (par rapport à 2010) ;
- L’augmentation progressive à 65%, d’ici à 2035, des tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique.
Le plan France Relance prévoit, quant à lui, des investissements ciblés sur la modernisation des centres de tri et de valorisation des déchets, mais aussi sur le réemploi et le recyclage des matières plastiques.
Or, la tenue de ces divers objectifs découle largement de la responsabilité des collectivités territoriales et de leurs opérateurs dédiés.
Entre constats et perspectives, l’étude publiée par Terra Nova et La Banque Postale réinterroge les déchets ménagers et leur gestion.