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Quelle présence internet pour relancer mon commerce ?

À l’issue du confinement, plus de 8 Français sur 10 comptent continuer à recourir à la commande en ligne. Comment un commerçant peut-il capitaliser sur cet axe de développement, le e-commerce, devenu un service complémentaire ? Explications.

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Le e-commerce est souvent vu comme le concurrent des achats in situ. Mais durant la crise sanitaire, cette activité a permis à bien des commerces, et pas seulement aux mastodontes de l’alimentaire ou da la vente à distance de continuer à générer du chiffre d’affaires.  Nombreux sont les commerçants indépendants qui ont mis en place un tel service, créant ainsi une nouvelle offre très appréciée de leurs clients existants et générant parfois une nouvelle clientèle.

De fait, selon le Baromètre sur les pratiques d’achat des Français des villes moyennes et leur regard sur les leviers d’attractivité des commerces de centre-ville, 70 % de nos compatriotes ont eu recours à la commande en ligne pendant le confinement et plus de 8 sur 10 comptent continuer à y recourir. La crise a entrainé une forte accélération du recours au e-commerce et un retour en arrière semble peu probable. Il y a donc une vraie nécessité pour les commerçants d’accélérer la transformation digitale de leur business.

À quoi peut servir uneprésence internet pour un commerçant ?

Les commerces de centre-ville, toujours selon le baromètre précité, sont jugés comme insuffisamment présents sur internet par une majorité des répondants (55%). Logiquement ceux-ci estiment d’ailleurs que cette présence est indispensable à la fois à la survie des commerces de centre-ville, à la fidélisation et à l’attraction de nouveaux clients, particulièrement les moins de 50 ans, la catégorie qui exprime le plus fort besoin concernant ce type de services.

Cette digitalisation d’un commerce de proximité doit s’inscrire dans une démarche plus globale, celle d’un centre-ville solidaire. Points relais des commerces de bouche pour retirer les marchandises d’autres producteurs ou commerçants, marketplace locale, présence des commerces sur une plateforme dédiée à la proximité, telle mavillemonshopping, toutes ces pistes sont attendues et plébiscitées au regard des valeurs de proximité et d’entraide, qui apparaissent comme fondamentales. Les commerces doivent avoir un objectif : faciliter la vie du client. En proposant non seulement une gamme de produits mais aussi une gamme de services diversifiée.

Que proposer ?

La dimension digitale d’un commerce de proximité passe par trois piliers, tous jugés importants par les moins de 50 ans. Le click & collect, en premier lieu, qui est un service considéré comme important par les trois quarts des 18-34 ans et les deux tiers des 35-49 ans. Ensuite, la réservation en ligne, qui fait l’objet à peu de chose près des mêmes attentes. Et enfin, la livraison à domicile, le service sans doute le plus complexe à gérer pour les commerçants, est lui aussi jugé important, pour les deux tiers des moins de 50 ans.

Dans le cadre du déploiement de ces services, le commerçant devra veiller à deux éléments : mettre en place un paiement en CB dès un euro et proposer la gratuité de la livraison, que près d’un  Français sur deux estiment comme critère prioritaire.

Bref : l’achat en ligne n’est pas l’ennemi de l’achat en boutique. Il est au contraire complémentaire de celui-ci et un axe de développement fort pour le commerce de proximité, sous réserve que l’on respecte certaines règles.

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