Idée reçue #6 : "J’ai des difficultés à évaluer la contribution de mon placement à un objectif environnemental"

Idée reçue ! Le degré de durabilité est un indicateur qui permet d’évaluer et de comparer les fonds responsables.

Une nouvelle réglementation Européenne contraint désormais les sociétés de gestion à mesurer l’impact de ses investissements, sur la biodiversité par exemple, en attribuant un degré de « durabilité » aux instruments financiers, exprimé en pourcentage. Cette réglementation permet aux investisseurs d’identifier les instruments financiers ayant le minimum d’impact négatif sur l’environnement, voire un impact positif, ainsi que ceux investis dans des entreprises ayant adopté de bonnes pratiques de gouvernance.

Investissement durable ? Incidence Négative ? Kezako ?

La notion d’ « investissements durables » a été introduite par la réglementation SFDR. Selon le législateur, il s’agit de tout investissement dans une activité économique qui contribue à minima à un objectif environnemental (telle que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation efficiente des ressources...) ou social (telle que la lutte contre les inégalités sociales, le respect des droits humains etc.), sans toutefois, précision de taille, causer d’incidence négative importante à d’autres objectifs environnementaux ou sociaux. Enfin, cet investissement doit être réalisé dans une entreprise qui applique de bonnes pratiques de gouvernance.

Par exemple, si un fonds investit dans une entreprise dont l’activité consiste à produire et installer des éoliennes, cet investissement pourrait être considéré comme durable car ladite activité économique contribue à un objectif environnemental. Néanmoins, si pour installer les éoliennes, l’entreprise fait travailler des enfants – et donc porte préjudice à un objectif social – l’investissement dans cette entreprise ne sera pas considéré comme durable car générant une incidence négative. 

Qu’en-est-il du positionnement de LBP AM sur le sujet spécifique de la durabilité ?

Société de gestion et filiale de La Banque Postale, LBP AM a fait le choix d’opter pour une définition claire et exigeante, qui repose sur son expérience de pionnier de la finance responsable et s’appuie au maximum sur des cadres de références externes servant de tiers de confiance.

La contribution à un objectif environnemental ou social est ainsi évaluée de trois manières :

  •  Sur la base du label Greenfin développé par le Ministère de la Transition Ecologique et qui permet d’identifier les entreprises qui contribuent, grâce à leur activité, à la transition énergétique de l’économie. Parmi les 8 « éco-activités » retenues figurent notamment la gestion des déchets ou le contrôle de la pollution, les transports propres, ou encore l’adaptation au changement climatique, mais sont exclues les énergies fossiles par exemple. Ainsi, une entreprise qui justifie d’une part importante (au moins 20%) de revenus « verts » au sens du label Greenfin sera jugée comme contribuant à un objectif environnemental1.
  • Par l’engagement de LBP AM à respecter une trajectoire de transition de son activité et de ses investissements compatibles avec les objectifs des accords de Paris sur le climat2. Pour être jugée valable, cette trajectoire doit avoir été validée par la Science-Based Targets Initiative, et qui propose une certification des plans de transition publiés par les entreprises. Il s’agit d’un projet né de la collaboration entre plusieurs institutions engagées :
    •  le Carbon Discolosure Project, une organisation britannique qui publie des données sur l’impact environnemental des plus grandes entreprises,
    • l’Institut des Ressources Mondiales, une cellule de réflexion américaine spécialisée dans les questions environnementales
    • et le Pacte Mondial des Nations Unies dont les entreprises signataires se doivent d’aligner leurs stratégies et leurs opérations sur les dix principes universels liés aux droits de l’homme, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption, ainsi que de prendre des mesures pour faire progresser les objectifs sociétaux et la mise en œuvre des objectifs de développement durable.
  • Avec une méthodologie d’analyse propriétaire, utilisée pour la labélisation ISR des fonds. Ainsi, une entreprise qui aurait par exemple une excellente note3 sur un critère Environnemental ou Social de la méthodologie LBP AM sera jugée comme contribuant à un objectif environnemental ou social4.

Ensuite, afin de s’assurer qu’un investissement contribuant à un objectif de durabilité ne cause pas par ailleurs de préjudice important sur le plan environnemental ou social, LBP AM contrôle systématiquement plusieurs facteurs. La société de gestion s’assure que l’entreprise dans laquelle elle investit ne soit pas sur les listes d’exclusions qui comprennent, par exemple, les émetteurs ayant des activités dans des secteurs sensibles au risque de déforestation, les émetteurs des secteurs des énergies fossiles, ainsi que ceux ne respectant pas les principes du Pacte Mondial des Nations Unies. LBP AM vérifie aussi notamment que l’entreprise dans laquelle elle investit présente un score suffisant sur le pilier6 relatif à la gestion durable des ressources ou qu’elle ne fait pas l’objet d’une controverse sévère sur tout sujet lié à la durabilité.

Le degré de durabilité, un indicateur parmi d’autres pour identifier les fonds responsables.

Le degré de durabilité est un indicateur permettant de se faire une idée du niveau d’exigence d’un fonds en matière de développement durable, et notamment de comparer sous ce prisme les fonds proposés au sein d’une même société de gestion. Cependant, et du fait de la variabilité des définitions entre sociétés de gestion, le degré de durabilité ne permettra pas toujours de comparer de manière pertinente les fonds de différents gestionnaires. Afin d’avoir une idée plus précise du sérieux de l’approche ISR déployée par un gérant d’actifs, il est possible de se référer à d’autres indicateurs ou éléments publiés par la société de gestion.

La certification par un tiers de confiance - d’un ou de plusieurs fonds – constitue, par exemple, un bon moyen d’évaluer la robustesse de l’approche ISR déployée7.

Une autre méthode pour apprécier l’approche ISR déployée par un gestionnaire d’actif consiste à évaluer l’ensemble des engagements publics pris par la Société de Gestion. A titre d’exemple, LBP AM a pris l’engagement en 2022 d’avoir 80% de ses encours totaux alignés sur une cible de décarbonation compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris dès 2023. L’ensemble des politiques d’exclusions et engagements publics pris par LBP AM sont disponibles sur son site internet8.

L’existence de mécanisme de partage ou d’investissement solidaire constitue un autre indicateur utile, pour les clients intéressés par l’économie sociale et solidaire et désirant contribuer par leur placement à son impact sur les territoires. Par exemple les fonds de partage – comme leur nom l’indique – redistribuent chaque année une partie de leurs revenus issus des frais de gestion avec des associations sélectionnées pour leur engagement en faveur des territoires ou de l’environnement9

Il est également possible de considérer les thématiques spécifiques retenues par certains fonds qui orientent leurs investissements au service d’enjeux précis. Par exemple :

  • le fonds Tocqueville Environnement ISR investit notamment dans des sociétés qui œuvrent en faveur de la transition écologique et dont l’approche est contrôlée par le label Greenfin mis en place par le Ministère de la Transition Energétique ;
  • le fonds LBPAM SRI Human Rights est investi dans une sélection de valeurs concentrée sur les sujets sociaux, déterminée en collaboration avec la Fédération Internationale pour les Droits Humains ; 
  • le fonds thématique Tocqueville Biodiversity ISR cible les entreprises qui apportent des solutions aux enjeux de la préservation de la biodiversité.

Source :

1) Pour en savoir plus sur le label d’Etat Greenfin

2) L'Accord de Paris est un accord qui engage concrètement les États signataires. Ensemble, ils doivent contenir la hausse des températures bien en-dessous de 2 degrés tout en poursuivant leurs efforts pour la maintenir à 1,5 degré Celsius.

3) Note inférieure à 3/10, 1 étant la meilleure note et 10 la plus mauvaise

4)  Découvrir l’expertise en gestion ISR de LBP AM

5) Score supérieur à 8/10, 1 étant la meilleure note et 10 la plus mauvaise

6) Il existe 4 piliers : la gestion durable des ressources, la gouvernance responsable, la transition énergétique et le développement des territoires.

7) Chez LBPAM l’ensemble de la gamme a obtenu le label ISR d’Etat délivré par le Ministère de L’Economie et des Finances. Pour plus d’infos sur le label ISR

8) Publications et rapports LBP AM

9) Pour plus d’infos sur les fonds solidaires et de partage.

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